CRYOTHERAPIE
La cryothérapie corps entier contribue à une récupération physique plus rapide, augmente les performances physiques, et améliore considérablement nos prédispositions à l’analgésie – en clair, au soulagement des douleurs corporelles – en agissant comme un puissant stimulateur psychique. Elle a également des effets positifs sur le renouvellement cellulaire, contre le stress, les dépressions et les insomnies.
Validée par de nombreuses études scientifiques du monde entier, la cryothérapie corps entier a vu le jour en 1978 au Japon. Elle a ensuite été développée sous différentes formes dans les pays nordiques et est arrivée en France en 2009 à l’INSEP. Il s’agit de l’Institut National du Sport de l’Expertise et de la Performance, qui utilise la cryothérapie corps entier sur des athlètes de haut niveau. Les objectifs sont la prévention, la récupération musculaire, la préparation à l’effort et le traitement des blessures.
Longtemps réservée aux sportifs professionnels, la cryothérapie se démocratise aujourd’hui sous différentes formes. Par exemple la cryothérapie localisée pour cibler certaines zones du corps.

Que se passe t-il sur l’organisme ?
L’objectif de la cryothérapie est de stimuler le corps humain de façon à déclencher des réflexes de lutte contre le froid. Lorsqu’on descend à de telles températures, il y a choc thermique, et réactions en chaine. Tout d’abord, la cryothérapie va provoquer une baisse de la température cutanée. Les vaisseaux sanguins se contractent, c’est le mécanisme de la vasoconstriction.
Le sang va ensuite déserter les zones périphériques de l’organisme pour regagner le tronc central. Quand vous ressortez de la cabine, vos vaisseaux sanguins se relâchent, il y a vasodilatation. Le sang regagne alors les zones périphériques et circule mieux, ce qui favorise une meilleure oxygénation de l’organisme. En réponse au choc thermique, le corps va fabriquer différentes hormones : (cf. schéma)
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l’adrénaline - accélération du rythme cardiaque et augmentation de la tension artérielle
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l'endorphine - plus connue sous le nom de l’hormone du bien-être
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la sérotonine - anti-inflammatoire, qui vous débarrasse du stress ou de l’anxiété
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le cortisol - anti-inflammatoire, répare les tissus, augmente la densité osseuse
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le colagène - armature de nos tissus conjonctifs : os, cartilages, muscles, tendons, ligaments, peau

Les contre-indications cryothérapie
La cryothérapie doit s’adapter aux besoins de chaque individu. Qu'elle soit localisée ou pour le corps entier, il faut toujours s’assurer de vous adresser à un cryothérapeute formé, qui puisse vous expliquer les précautions à prendre lors de la séance, ou encore les quelques contre-indications pour lesquelles vous pourriez être concerné.
Les contre-indications de la cryothérapie corps entier plus en détail :
Il y a des personnes pour qui la cryothérapie sera contre-indiquée. Par exemple les personnes sujettes à l’hypertension artérielle ou ayant des problèmes cardiaques.
Pour pratiquer la cryothérapie corps entier en toute sécurité, il est important qu’un cryothérapeute effectue une prise de tension, et qu’il s’assure que l'usager ne soit pas sujet à une ou plusieurs contre-indications. Voici la liste des contre-indications relatives et absolues à la cryothérapie.
Les contre-indications absolues :
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Personne mineure
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Maladies occlusives artérielles – particulièrement aux stades III et IV selon Fontaine
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Graves troubles fonctionnels de la circulation sanguine
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Cryoglobulinémie connue
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Troubles trophiques et lésions tissulaires
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Syndrome de Raynaud prononcé
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Hypertension artérielle non soignée
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Insuffisance respiratoire sévère
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Infarctus du myocarde de moins de 6 mois
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Insuffisance circulatoire aiguë
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Angine de poitrine
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Pace Maker / dispositif cardiaque sous cutané
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Thrombose veineuse profonde
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Colique néphrétique chronique
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Anémie profonde
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Allergie au froid intense
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Infection cutanée aiguë bactérienne ou virale
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Infection profonde aiguë
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Grossesse
Les contre-indications relatives :
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Trouble du rythme cardiaque
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Insuffisance valvulaire
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Rétrécissement valvulaire
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Artériopathie stade 1 et 2
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Cardiopathie ischémique
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Syndrome de Raynaud
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Polyneuropathies
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Claustrophobie